Author: Bretones de Argentina
•18.3.08
Publié par le journal argentin Clarin, le dimanche 14 octobre 2007. Une chronique de Felipe Pigna, historien

fpigna@clarin.com

1- Version originale
2- Traduction en Francais



La llamada "Conquista del Desierto" no solo produjo una matanza de la población originaria presentada como una epopeya nacional, fue en realidad una apropiacion de tierras por las fuerzas

La "guerra sucia" contra el indio

undefined
www.elhistoriador.com.ar




La "Conquête du Désert" n'a pas seulement produit le massacre d'une population originaire, ce qui est présenté comme une épopée national. Elle fut en réalité une appropiation de terres par la force.


La guerre sale contre l'indien

Les survivants de la "Conquête du Désert" furent d'une maniére "humaine" déplacés, marchant 14000 enchainés, des confins de la cordillere jusqu'aux ports qui donnent sur l'Atlantique.

A la moitié du chemin, on monta un immense camps de concentration aux alentours de Valcheta(Río Negro). Le colon gallois John Daniel Evans se rappellait de ce sinistre endroit:

"Dans cette réduction, je crois que se trouvait la plus grande partie des indiens de la Patagonie (....) Ils étaient entourés de fils barbelés posés á une grande hauteur. Dans ce lieu, les indiens déambulaient, essayaient de nous reconnaître. Ils savaient que nous étions des gallois de la Vallée de Chubut. Certains, accrochés au fil barbelé, avec leurs grandes mains osseuses et séchées par le vent, essayaient de se faire comprendre en parlant un peu castellano et un peu gallois:

un peu de bara, Monchsieur, un peu de bara, Monchsieur."


1 Delrio, Walter, citado por Fabiana Nahuelquir en "Relatos del traslado forzoso en pos del sometimiento indígena a fines de la conquista al desierto, publicado enwww.elhistoriador.com.ar


En 1870


Comment peut-on être Breton ? essai sur la démocratie francaise
Morvan Lebesque


En 1870, pour une raison qu'aucun historien n'a valablement éclaircie, l'armée de Bretagne qui a l'époque montait au feu avec ses propres drapeaux fut retirée des combats sur ordre de Paris et enfermée au camp de Conlie, dans la Sarthe. Pendant des semaines elle y pourrit de dysentrie et de variole. Un jour enfin, un fringant général francais, le général de Marivault, décida de la passer en revue. Alors de ce "fumier tout seul rassemblé" (Corbiére surgirent des milliers de spectres haillonneux tendant leurs mains suppliantes):

- D'ar ger, ma general, D'ar ger !
Le général, bouleversé se tourna vers ses officiers :
- Ces braves bretons! dit-il même dans la pire misère, ils n'ont qu'un désir, se battre !
Il ne parlait pas breton, bien sûr. Il ne savait pas que D'ar ger ne signifie pas : A la guerre ! mais A la maison.

Los sobrevivientes de la llamada "Conquista del Desierto" fueron civilizadamente" trasladados, caminando encadenados 1.4000 kilometros, desde los confines cordilleranos hacia los puertos atlánticos.

A mitad de camino se montó un enorme campo de concentración en las cercanias de Valcheta ( Río Negro). El colono Galés John Daniel Evans recordaba así aquel siniestro lugar:

"En esa reducción creo que se encontraba la mayoría de los indios de la Patagonia. (...) Estaban cercados por alambre tejido de gran altura; en ese patio los indios deambulaban, trataban de reconocernos. Ellos sabían que éramos galeses del Valle del Chubut. Algunos afferrados del alambre con sus grandes manos huesadas y resecas por el viento, intentaban hacerses entender hablando un poco de castellano y un poco de galés: poco bara chiñor, poco bara chiñor ( Un poco de pan Señor)"


1 Delrio, Walter, citado por Fabiana Nahuelquir en "Relatos del traslado forzoso en pos del sometimiento indígena a fines de la conquista al desierto
This entry was posted on 18.3.08 and is filed under . You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.

0 Comentarios: